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Neuf astuces pour maîtriser son budget courses

Avec une dépense moyenne de près de 800 euros par mois pour une famille avec deux jeunes enfants*, l’alimentation est l’un des postes budgétaires les plus lourds pour les familles. Touslesbudgets.com vous propose quelques pistes pour alléger le prix de vos courses, en caisse comme sur Internet.

Passer par les grands sites marchands

Amazon, PriceMinister ou Cdiscount proposent des produits alimentaires et des boissons à l’unité ou en grande quantité à des prix souvent moins élevés que les sites web de la grande distribution. Restez toutefois vigilants : la différence de prix n’étant -souvent- que de quelques centimes à l’unité, préférez l’achat en quantité. Vos quatre bouteilles de cola auront un goût amer si dix euros de livraison contrebalancent les deux euros économisés sur leur prix d’achat. Sachez qu’en ligne, Cdiscount est l’un des rares à proposer des produits alimentaires de marque en lots ou paquets de grande quantité.

Profiter de l’essor du Drive

L’un des phénomènes conso de ces dernières années, à tel point que l’on comptait, fin 2014, 3 284 Drives installés en France (604 de plus en un an). Outre le gain de temps, le concept favoriserait la baisse de la facture des courses : le Drive, où l’on va chercher en voiture sa liste d’achats payée en ligne éviterait les tentations rencontrées dans les rayons. Là aussi, les comparateurs sont légion (Top Drive, Monsieur Drive…) et promettent d’économiser. « Pour une famille avec un budget hebdomadaire de 100 euros de courses alimentaires, notre site peut lui permettre de réaliser une économie annuelle allant jusqu’à 500 euros en prenant comme base une économie de 10 euros par panier », expliquait un responsable de Monsieur Drive sur Touslesbudgets.com l’an dernier.

Prendre le temps de comparer

Avec des écarts de prix moyens pouvant aller jusqu’à 40% entre les supermarchés, le comparateur peut valoir le coup d’œil avant d’acheter. Et s’il en existe aujourd’hui pour -presque- tout, c’est bien dans l’alimentaire qu’ils restent les plus nombreux. Certains font le comparatif entre les prix des enseignes proches de chez vous –comme celui de l’UFC-Que Choisir-, d’autres entre les sites de courses en ligne (domicourses.com, socialcompare.com…). Point important : la plupart recense les fourchettes des prix à la livraison de chaque site marchand.

Acheter groupé

Autre solution pour réduire son budget alimentation, l’achat groupé consiste à réunir un certain nombre de consommateurs afin de mutualiser leurs achats. Plus la quantité sera grande, plus le prix sera réduit (40% de réduction, en moyenne). Popularisé par les AMAP (Associations pour le Maintien d’une Agriculture Paysanne), moins chères sur les produits bio, le concept est aujourd’hui repris par La Ruche qui dit Oui (fruits et légumes, notamment) ou Capeco (pour la viande et le poisson). Concernant le bio, d’ailleurs, les amateurs ont aussi leurs portails d’achat groupé, à l’image de basebio.com ou de biosudis.biz.

Se servir de son smartphone

Votre mobile aussi peut se révéler un bon allié afin de réduire votre budget courses. Les applications fourmillent en effet sur les différents systèmes d’exploitation. Citons Shoptimise (comparateur de prix entre supermarchés en ligne), Prixing (comparateur de prix et gestion des cartes de fidélité) ou ListOn Free (version moderne de la liste de courses). Pour les amateurs de vin, n’oubliez pas Winewoo ou Vivino : elles vous permettent de scanner la bouteille prise en rayon et d’avoir ainsi accès à une multitude d’informations sur la qualité de son contenu. Utile pour dénicher une bonne affaire à son goût. Votre smartphone vous permettra enfin de repérer les promotions et destockages en ligne et proches de chez vous, via les applications Plyce ou Optimiam (celle-ci répertorie les invendusalimentaires des enseignes dans Paris).

==> Aller plus loin : Applications mobiles : gagner de l’argent en faisant vos courses

Fruits et légumes : acheter au bon endroit, au bon moment

Les causes expliquant la variation du prix des fruits et légumes peuvent être très nombreuses (on vous les explique ici). Parmi elles, la période de la saison à laquelle vous les achetez rentre grandement en ligne de compte. Pour vous guider, l’application « Fruits et légumes de saison » vous aidera à identifier la période à laquelle il vaut mieux acheter vos navets ou vos radis. Libre à vous, ensuite, de choisir votre lieu d’achat. Sur ce point, gare aux préjugés : le petit marché du dimanche n’est pas toujours moins cher que le gros supermarché. Selon les chiffres de l’Insee et de France Agrimer pour l’année 2014, le prix au kilo des fruits et légumes a atteint 2,25 euros sur les marchés contre -respectivement- 2,13 et 2,03 euros en supermarchés et hypermarchés.

Ne pas se laisser tromper par les apparences

Restons au rayon fruits et légumes. Un étal que ne verront jamais les 30% de produits qui, à peine sortis de terre, sont jetés avant même leur commercialisation, selon les responsables de la marque Les Gueules Cassées. L’objet du délit : un mauvais calibrage, une forme inhabituelle ou une imperfection, qui ne les empêchent pourtant pas de rester consommables. Le collectif des Gueules Cassées, à l’origine de la marque éponyme, les vend en grande surface par barquettes à des prix inférieurs de 30 à 50% en moyenne, à produit comparable. A noter que la gamme devrait s’élargir dans les prochains mois, avec l’apparition dans les rayons de camemberts ou encore de céréales estampillés « Gueules Cassées ».

==> En image : Les fruits et légumes moches retrouvent le sourire

Flirter avec les dates limites de consommation

En France, chaque année, 5,6 millions d’euros de produits alimentaires disposés dans les rayons des grandes surfaces partent directement à la poubelle. C’est face à ce constat que ce sont montés, notamment, des concepts comme celui de Zéro Gâchis. Il s’agit d’une gondole, placée en bout de rayon dans votre grande surface, où sont disposés des produits alimentaires frais à consommer rapidement. Gain potentiel : jusqu’à 70% du prix de base. De tels dispositifs sont installés dans 70 supermarchés en France. Les dirigeants de la start-up Zéro Gâchis espèrent atteindre les 100 points de vente d’ici la fin de l’année. Dans la même veine, citons les déstockeurs alimentaires sous forme de magasins (Noz, près de 200 implantations) ou en ligne. Pour les trouver facilement, le portail destockeurs-alimentaires.com recense l’ensemble des offres de ce type en France.

Participer aux ventes privées

Les sites de ventes privées sur Internet permettent à leurs membres inscrits de bénéficier de tarifs réduits sur une multitude de produits (vêtements, high-tech…). Leur adaptation aux produits alimentaires est plus récente, mais tout aussi avantageuse : sur Vente-Privee.com ou Showroomprive.com, une fois inscrit -gratuitement-, vous aurez accès aux ventes en y étant invité. Les deux sites promettent des rabais pouvant aller jusqu’à 70% du prix généralement constaté en magasin.

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