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Pendant les vacances, n’abandonnez pas votre animal, mettez-le en pension

Avec pas moins de 63 millions d’animaux de compagnie, la France est championne d’Europe en la matière. Les vacances d’été sont pour beaucoup un casse-tête, avec 69% de Français qui ont besoin de faire garder leur compagnon*. Parmi d’autres solutions, des pensions proposent des vacances payantes et tout confort à nos petites bêtes.

Pour certains, gérer ses vacances se résume à trouver la bonne destination, le bon hôtel ou le bon trajet. Pour d’autres, il s’agit de trouver une place au soleil à son animal de compagnie. Par choix, ou à défaut d’amis ou de famille prêts à accueillir leurs compagnons, nombreux sont ceux qui se tournent l’été vers les pensions pour animaux. « Les gens viennent chercher des conditions d’hébergement, pas des box en béton avec des grillages », affirme Sylvie Berlioz, gérante du Paradis des chats, à Fréterive (Savoie), dont la fréquentation double tous les étés.

Au cœur d’un Parc naturel, on accueille ici jusqu’à 47 animaux toute l’année, avec chalet savoyard en guise de niche, gazon et même musique pour tous. « Ça les rassure », explique Sylvie Berlioz. Certains propriétaires n’hésitent pas à allonger la route des vacances pour s’assurer de la tranquilité de leur compagnon. A Bernswiller, près de Mulhouse (Haut-Rhin), « l’an dernier, des gens venus de Paris et qui se rendaient à Marseille nous ont déposé leur chien, et l’ont récupéré un mois plus tard », rapporte Charly Castellani, propriétaire du « Club de vacances pour animaux ».

Réductions pour les familles nombreuses

Les tarifs oscillent entre 10 et 25 euros la journée selon les structures. Dans la plupart des pensions, l’été, il faut réserver jusqu’à deux mois à l’avance. Pourtant, « les gens réservent de plus en plus tard, car certaines destinations de voyage coûtent moins cher au dernier moment », confie un gérant. La longueur des séjours s’est elle aussi raccourcie. « Avant, il n’était pas rare que les gens nous laissent leurs animaux pendant quatre semaines, explique Charly Castellani. Désormais, les séjours font plutôt 8 ou 15 jours. On voit bien que les gens partent pour des périodes plus courtes, quitte à partir deux ou trois fois dans l’année. »

Pour lui, dépenser de l’argent pour les vacances de son animal est chose normale, et non un sacrifice. Sur leur lieux de vacances, selon Charly Castellani, «les gens achètent toujours deux-trois bibelots, alors ils peuvent payer une pension pour leur chien. Et la pension coûte à peine un euro de l’heure, contre 70 ou 80 euros chez certains vétérinaires au bout de dix minutes ! ». Chères ou pas chères, les pensions reçoivent des gens de tous bords. « La clientèle est plutôt aisée, mais il y a aussi des gens qui gagnent le Smic et qui peuvent tout donner pour leur chien, rapporte Sylvie Berlioz. Certaines familles ont quatre enfants, un chien et un chat, et se retrouvent prises au piège l’été. » La pension savoyarde propose alors des réductions de prix pour les grandes familles, allant jusqu’à « 6 ou 7 euros par jour. »

En Alsace, on a choisi de ne pas augmenter les prix depuis quelques années « à cause de la crise, explique Charly Castellani. Pourtant tout augmente, mais les gens n’ont pas le choix. Ils ont un chien, alors ils assument. » D’autres n’ont pas le choix… ou moins de scrupules. En France, chaque été, entre 60 000 et 100 000 animaux de compagnie sont abandonnés.

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*Enquête FACCO/TN Sofres 2012 ; Étude Creatests

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