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Marseille en dix marques

A l’occasion de cette semaine dédiée à Marseille sur touslesbudgets.com, nous vous proposons de découvrir dix marques au destin étroitement lié à la cité phocéenne.

Kaporal Jeans

La marque de prêt-à-porter homme/femme, fondée en 2003 à Marseille avec pour produit star le jeans, compte aujourd’hui 73 boutiques en métropole. Elle est distribuée dans plus de 1 000 points de vente. Comptant environ 100 millions d’euros de chiffre d’affaires annuels, Kaporal a été cédée en 2013 à un fonds anglo-saxon.

Le temps des cerises/Japan Rags

L’histoire du Temps des cerises a commencé en 1998 à Marseille. La marque était à l’origine spécialisée dans le jean vintage. Elle a depuis élargi sa gamme à l’ensemble du prêt-à-porter, toujours dans un esprit vintage. L’offre femme/enfant du Temps des cerises est complétée par la ligne de son pendant pour les hommes, Japan Rags, lui aussi Marseillais. En 2012, les deux enseignes de la société Dogg Label (toujours basée dans la ville) comptaient 45 boutiques pour 70 millions d’euros de chiffre d’affaires et plus de 1 000 points de vente dans le monde. Pour l’anecdote, leurs dirigeants envisagaient fin novembre, rapportait le Figaro, de changer le nom de Japan Rags en Chine, où les relations diplomatiques sensibles avec le voisin nippon risqueraient de freiner son développement.

Wiko

On connaît peu Wiko. Et pourtant : derrière ce logo, ce sont 8.3% des parts de marché du smartphone en France qui vous contemplent (source Kantar). Le Cink Peax, fleuron de la marque spécialisée dans le mobile pas cher, compte ainsi parmi les dix smartphones les plus vendus en France en 2013. On le sait peu, également, mais la société Wiko a été fondée en 2011 à Marseille, où elle emploie toujours quelque 80 salariés dans son siège social. Depuis 2012, son capital est toutefois détenu à 95% par le chinois Tinno, qui fabrique les smartphones adaptés ensuite au marché français par Wiko. Le succès est au rendez-vous : fin 2013, la marque avait vendu plus de deux millions d’appareils et avait concentré 27.7% (!) de la vente en ligne de smartphones sur l’année (hors sites d’opérateurs).

>> Aller plus loin : notre dossier spécial Marseille

Pernod-Ricard

Née en 1975 de la fusion entre les deux marques de spiritueux Pernod (créée dans le Doubs, siège à Créteil) et Ricard (fondée en 1932 à Marseille, où est situé son siège), le groupe est le leader du marché en France. Il l’est également dans le monde (spiritueux premium et de prestige), où il emploie près de 20 000 personnes. Avec 8 575 millions d’euros de chiffre d’affaires en 2013 (+4%), le n°1 du pastis, boisson viscéralement ancrée au Vieux-Port, navigue en eaux calmes.

Beuchat

Méconnue du grand public, bien connue des initiés, Beuchat est née en 1934 à Marseille. Il s’agit, pas moins, de l’un des poids-lourds du matériel de plongée. La marque provençale a été la première en France à se spécialiser dans les sports sous-marins (marché dont elle est le cinquième acteur en Europe). Mais ce n’est pas sa seule activité : Beuchat International commercialise des produits dédiés à la pêche et à la randonnée sous-marines ou encore à la plongée, qu’elle vend dans quelque 1 500 points de ventes à travers le monde (16,4 millions de chiffre d’affaires en 2013). Une partie de sa production est toujours assurée à Marseille.

Digitick

C’est à la pépinière de la Belle de mai que Digitick a vu le jour, en 2004. La billeterie en ligne (évènements sportifs et culturels, spectacles, loisirs…), filiale du groupe Vivendi depuis 2010, possède toujours ses locaux à Marseille, au Silo. Troisième acteur (derrière France Billets et Ticketnet) sur un marché qui a explosé ces dernières années en France, Digitick pèserait aujourd’hui entre 10 et 15% d’un secteur dont les opérateurs écoulent environ 26 millions de billets par an. La société propose 20 000 évènements à la réservation dans 1 500 points de vente partenaires, avec un chiffre d’affaires qui a notamment bondi de 40% en 2012.

Airbus Helicopters

Basé à Marignane, à quelques encablures de l’aéroport Marseille-Provence, Airbus Helicopters est le plus gros employeur de la région Paca (environ 6 600 salariés sur place sur les 22 000 que compte l’entreprise). Créée sous le nom d’Eurocopter en 1992 (nom qu’elle garde jusqu’en janvier dernier), la filiale du géant Airbus est aussi le numéro mondial de l’hélicoptère civil. En 2012, 750 emplois avaient été crées sur les bords de l’étang de Berre. L’activité du site génère plusieurs milliers d’emplois indirects dans la région.

OLYMPIQUE DE MARSEILLE

Plus qu’un club… une marque. Depuis le début de la saison 2013/2014, l’ »ohème » n’est plus le club français qui vend le plus de maillots (environ 350 000, dépassé par le PSG et ses 400 000 tuniques). Onze fois champion de France, Marseille n’est plus « que » le trentième club le plus riche de la planète, avec 104,3 millions d’euros de chiffre d’affaires (l’OM était 17e la saison précédente, selon le classement établi par Deloitte au 01/2014). C’est aussi le troisième budget de Ligue 1 (125 millions d’euros). Le merchandising (produits dérivés) rapporterait environ 10 millions d’euros de marge au club chaque saison (pour 55 millions d’euros de chiffre d’affaires).

Orangina

Propriété du groupe Orangina-Schwepps, la célèbre boisson a secoué ses premières pulpes en 1936, à l’occasion de la foire de Marseille. Léon Beton, producteur et vendeur d’huiles essentielles près d’Alger (Algérie), est alors à la recherche de débouchés pour la commercialisation des oranges de la région. Il va s’inspirer de l’invention d’un pharmacien espagnol et y ajouter de l’eau gazéifiée qu’il appelera Naranjina, puis Orangina. Après la guerre, c’est son fils Jean-Claude (mort à Marseille en décembre dernier) qui lancera la marque telle qu’on la connaît aujourd’hui (avec une première usine à Vitrolles). A savoir le numéro deux des soft drinks en France (loin) derrière Coca-Cola et le leader sur le segment des boissons aux fruits gazeuses (source Rayon Boissons).

Olly Gan

La marque de vêtements chics pour hommes « mûrs » (plus de 35 ans) a été créée à Marseille en 1981, avec la naissance de la Société provençale d’achat et de gestion (SPAG). Olly Gan possède aujourd’hui 130 boutiques partout en France -dont un grand nombre en centres commerciaux- et emploie environ 300 salariés. Après douze nouvelles implantations en 2013, dix à douze boutiques doivent voir le jour cette année (dont une à Marseille). Malgré un recul global du marché du textile en France l’an dernier, le chiffre d’affaires de l’enseigne a progressé de 6.5% sur la période, selon Franchise Magazine.

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