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Route des vacances : ils évitent les péages

Les tarifs des péages ont augmenté en moyenne de 2.5% en 2012. Un argument de plus pour ceux qui chaque été s’affranchissent des quelque 8 891 kilomètres de routes françaises payantes. Perte de temps contre gain d’argent, pour certains vacanciers, le choix est vite fait.

Pour se rendre sur la Côte d’Azur cet été, un vacancier de Dijon devra débourser environ 55 euros s’il compte n’emprunter que l’autoroute*. Une partie du budget vacances sur laquelle certains Français n’hésitent pas à rogner.

D’après le rapport de l’Automobile Club Association sur le budget moyen consacré par les Français à leur véhicule en 2012, le propriétaire d’une voiture essence a déboursé environ 190 € de péages, dont les tarifs ont eux-mêmes augmenté de 2.5%. Dans ce contexte, certains font le choix d’éviter à tout prix les portions de routes payantes. Même sur des distances parfois très longues. « Mon dernier périple en Europe, de près de 5 000 kilomètres, je ne l’ai effectué que par les petites routes », explique Jean-Lou, 53 ans, qui pour partir l’été utilise une routière essence. Au point, dans son cas, de « tester plusieurs itinéraires » via le réseau routier secondaire pour rallier l’été venu Poitiers (Vienne) à Charleville-Mézières (Ardennes). Soit 571 kilomètres. Par autoroute, il lui faudrait compter environ 90 euros de péage pour l’aller-retour*. En s’économisant cette dépense, il estime le coût de son trajet à « environ 180 euros » de carburant.

Durée du trajet, sécurité… Tous les arguments sont bons

Dans les prochaines semaines, plusieurs millions de Français prendront la route pour rejoindre leur lieu de vacances. Autoroute ou nationale, inutile de chercher à convaincre Jean-Lou. « En France, le réseau routier secondaire n’est pas si mauvais, et la possibilité de s’arrêter où bon vous semble n’est pas négligeable », avance t-il. Même l’allongement du temps de trajet ne lui fait pas peur. « Le temps n’est pas un obstacle, explique t-il. A bien y penser, que sont une heure ou une heure et demi sur un trajet de 600 kilomètres ? »

Pour lui, en matière de sécurité routière, l’autoroute ne s’impose pas non plus. « Je ne me sens pas plus en sécurité sur l’autoroute que sur une route nationale, assure t-il. Le danger au volant vient des automobilistes, pas des chaussées ». La consommation d’essence n’entre pas non plus en compte. « Sur ce point, je fais jeu égal sur route comme autoroute, tout est une question de gestion de sa vitesse. »

En principe, rien ne pourra le dissuader, cet été encore, d’éviter les péages. « A part la contrainte, sachant que, déjà, certaines routes ont été gommées par les tracés autoroutiers. » Selon les chiffres de l’Association des Sociétés Françaises d’Autoroute, après plusieurs années de hausse, la distance parcourue par les Français sur autoroute (pour les véhicules légers) a connu une légère baisse l’an dernier (-1.5%). Avec 52 980 véhicules tous types confondus par jour, le réseau autoroutier français a lui connu l’an dernier une diminution de sa fréquentation de 2.1%.

 

* Sources Mappy.fr et ViaMichelin.fr. Tarif moyen calculé pour un véhicule léger sur un aller simple entre Dijon et Nice.

* Sources Mappy.fr et ViaMichelin.fr. Tarif moyen calculé pour un véhicule léger sur un aller-retour entre Poitiers et Charleville-Mézières.

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