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L’arrivée de bébé, un sacré budget

L’arrivée de bébé est un bonheur qui se prépare. L’agrandissement de la famille génère un ensemble de frais variables selon les foyers, qui peut aller jusqu’à plusieurs milliers d’euros. Un nouvelle ligne dans le budget du ménage que certains auraient tendance à sous-estimer.

A l’approche de l’arrivée de bébé, nombreux sont les parents à se sentir un peu perdus. « On n’imagine souvent pas une seconde, notamment lorsque l’on est jeunes, quelle est la dépense moyenne pour un premier enfant », confirme Anaïs Lunet, présidente de la Fédération des baby-planners francophones. Laquelle l’estime « entre 3 000 et 5 000 euros, juste pour l’installation ». Comprenez tous les achats liés à l’arrivée de bébé, comme changer de voiture, déménager, effectuer divers aménagements dans l’appartement ou la maison… Sans oublier les premiers achats directement liés à l’enfant, tels que l’ameublement de sa chambre ou la commode pour ses vêtements.

Reste encore le passage par le rayon puériculture, qui s’apparente parfois à un parcours du combattant, au regard de la pléthore d’offres et de prix que l’on y trouve. Mieux vaut avoir l’oeil. « L’argent n’est pas la première préoccupation des futurs parents, mais certainement la seconde, assure Anaïs Lunet. Malheureusement, le consommateur va toujours vers les choses qu’on lui donne à voir et qui sont souvent chères, et ne pense pas à se tourner vers la grande distribution ». Entre une poussette -« le premier sujet d’angoisse des parents »- d’une marque de distributeur et un modèle haut-de-gamme, les prix peuvent en effet varier de 60 euros à plus de 1 000 euros. Même delta pour un lit, de 50 euros à 500 euros. Sans oublier, pêle-mêle, le coût de la garde de l’enfant, des couches, etc.

==> Lire aussi : 4 800 euros de courses par an pour les parents d’un bébé

L’occasion et la location, les bons plans ?

Face à des parents quelque peu « sonnés » par l’arrivée prochaine d’un enfant, il reste quelques ficelles pour ne pas se retrouver dans le rouge. « Il ne faut pas hésiter, par exemple, à se tourner vers son entourage pour se faire prêter des choses, et n’acheter neuf que l’essentielmatelas, lit à barreaux…-, explique ainsi Sabine Pena, fondatrice de l’agence spécialisée So Baby. Les jeunes parents ne doivent pas négliger aussi les listes de naissance, que beaucoup ne font plus au risque de recevoir en cadeau des choses dont ils n’ont pas besoin ».

Et en neuf mois, on a le temps d’en acheter des choses. C’est pourquoi la Fédération des baby-planneurs francophones recommande de réfléchir à l’utilisation que l’on va faire du produit avant de l’acheter. Quitte à se tourner vers d’autres circuits de vente, comme le marché de l’occasion, « en faisant attention, car tout ne peut pas s’acheter en seconde main, tempère Anaïs Lunet. Dans le cas d’un siège auto, par exemple, on n’a aucun moyen de savoir s’il n’a pas été accidenté, et l’on doit toujours vérifier qu’une poussette est aux normes en vigueur ».

L’autre alternative reste la location, envisageable pour presque tous les produits liés à l’enfant, de la poussette au tire-lait (de 20 à 200 euros en moyenne) en passant par le berceau (entre 150 et 600 euros). « Tout ce qui a une utilité courte », précise la présidente de la Fédération des baby-planners. La France a connu 780 000 naissances en 2013 (-1.3% par rapport à 2012), selon les estimations de l’Institut national d’études démographiques. L’âge moyen des mères, lui, à 30,1 ans, ne cesse d’augmenter depuis une quinzaine d’années, à en croire les chiffres de l’Insee.

 

Wikimedia Commons/J.J.Milan

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