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Herta, le goût du succès

Marque la plus choisie dans les rayons par les Français en 2014, le spécialiste du jambon et autres pâtes à tarte profite de l’élan pour la cuisine pour afficher, crise ou pas, une belle croissance (+6% l’an dernier).

Ils seraient ainsi plusieurs millions, chaque année, à ne pas passer « à côté des choses simples ». Herta, parmi les premières à proposer du jambon pré-emballé en France, figure en effet en tête des marques de produits de grande consommation les plus choisies par les Français dans les rayons en 2014*. « Nous avons un très fort taux de pénétration, avec presque huit frigos sur dix qui contiennent des produits Herta, qui sont des produits du quotidien », analyse Catherine Petillon, sa directrice marketing. Herta, débarquée en France en 1963, 66 ans après sa création en Allemagne, présente pour 2014 un chiffre d’affaires de 750 millions d’euros (+6% tous circuits confondus). Et se pose en leader de la charcuterie, réalisant un tiers de son chiffre d’affaires grâce à ses jambons (285 millions d’euros), devant les ingrédients (140 millions, dont 100 pour les seuls lardons), les knacki (120 millions), les pâtes à tarte (113 millions) et le snack (croques-monsieur, etc, environ 50 millions d’euros).

Place à la création

La principale force de Herta, qui se définit comme un « facilitateur du quotidien », reste d’être présent sur des marchés de produits incitant à la créativité aux fourneaux. La bonne place, par les temps qui courent. « Il y a une tendance vers la cuisine, il n’y a qu’à voir le succès des émissions qui lui sont consacrées, affirme Catherine Petillon. Les lardons comme les pâtes s’inscrivent dans cette tendance-là, car ils permettent de faire des choses très traditionnelles comme des choses plus créatives. » Et la marque n’oublie pas d’innover : Herta, propriété de Nestlé depuis 1986, n’est pas passée à côté de l’envie de bien-être réclamée par une partie des consommateurs. Le bacon ou les lardons au sel réduit, ainsi, « marchent très bien », de même que la tarte feuilletée avec 30% de matières grasses en moins. Des petits ronds de pâte brisée pour faire soi-même ses chaussons ou des recettes sucrées sont venues compléter la gamme. Chez Herta, on insiste pour dire que « l’on n’est pas cantonné au salé, même si les deux tiers de nos acheteurs utilisent la pâte à tarte pour cela. Nous avons toujours eu dans notre gène aussi bien le salé que le sucré ».

==> Aller plus loin : notre dossier sur les nouvelles tendances food

Parfois seule face aux MDD

Question pouvoir d’achat, le spécialiste du jambon mise avant tout « sur un bon rapport qualité/prix ». Classique, mais pas anodin : au rayon charcuterie, les paquets de lardons ou de knacki Herta n’ont que ceux des marques de distributeurs pour tailler le bout de gras. Pas d’autre marque nationale à l’horizon, face à un consommateur « qui ne regarde pas que le prix, mais bien le rapport qualité/prix, sans ça, on ne pourrait pas se défendre face aux marques de distributeurs », assure Catherine Petillon. Qui en veut pour preuve que ses produits « se vendent très bien en grande distribution alors qu’ils sont très bataillés par les MDD ». Une grande marque apportant, à en croire sa responsable, « sécurité et qualité » au consommateur. Selon les chiffres de Kantar Worldpanel, sur les cinq premiers mois de l’année 2014, la consommation de lardons, poitrine et autre bacon a davantage augmenté (+2.4%) que leur prix (+1.1%).

==> Lire aussi : Les Français et les marques, « à chaque génération sa fascination »

– ©Illustration Herta

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