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De la cuisine au jardin: les bons gestes écolo et économes

Éteindre les lumières d’une pièce inoccupée, préférer une température de 16°C dans la chambre, couper l’eau du robinet au moment du brossage des dents… Les réflexes pour préserver l’environnement sont désormais bien entrés dans les habitudes. Les solutions pour faire attention à la planète se sont multipliées ces dernières années, et certains se demandent aujourd’hui quelles options choisir pour leur maison. Quand écologie rime avec économies.

Visite d’une maison en cinq questions, avec les conseils de l’Agence de l’environnement, et de la maîtrise de l’énergie (ADEME).

La chambre

Des ampoules à led, fluo-compacte ou à incandescence halogène ?

Les lampes à incandescence classique ne sont plus fabriquées. Les stocks sont encore écoulés actuellement dans les magasins. Désormais, il faut oublier les watts, résonner en « lumens » et acheter des lampes à incandescence halogène de classe A, B ou C (sachant que cette dernière disparaîtra à partir du 1er septembre 2016), des ampoules à led, des lampes fluocompactes, des tubes fluorescents ou des halogènes haute efficacité. En fait, chacune libère une ambiance différente.

Dans la chambre ou le salon, on préférera les lampes à incandescence halogène, qui libère un blanc chaud. De leurs côtés, les lampes à led ont encore du mal à s’imposer à cause de leur prix élevé et la qualité très disparate. A noter que l’avantage est un éclairage instantané. Les lampes à led savent aussi résister aux chocs, au froid et sont durables, c’est-à-dire de 20.000 à 40.000 heures.

Mais, l’autre choix de taille, c’est la lampe fluo-compacte, plus économe que les lampes à incandescence classique. Elles durent de 6.000 à 7.000 heures en moyenne et réduisent les risques de brûlure. Pour rappel, ces ampoules ne doivent surtout pas être jetées à la poubelle. Elles contiennent une faible quantité de mercure et sont recyclables à 93%.

La cuisine

Mettre fin à la veille du four, de la machine à café ou du lave-vaisselle ?

Les Français le savent désormais : des appareils mis en veille sont énergivores. Pour preuve, ils consomment entre 300 et 500 kWh par an. Et même s’ils ne sont pas utilisés, le simple fait d’être branchés leur fait consommer de l’énergie. C’est ce que l’on appelle des veilles cachées. Mais attention à ne pas appliquer les yeux fermés cette règle. Les petits appareils de cuisson, le petit électroménager, comme la machine à café et tous les appareils programmables ont une veille cachée. Il faut donc les débrancher. Par contre, il est fortement conseillé de ne pas éteindre un lave-vaisselle ou un lave-linge, qui sont généralement équipés d’un détecteur de fuites d’eau.

Le salon

Une cheminée ouverte, une cheminée avec un insert ou un poêle ?

L’Ademe précise que les cheminées ouvertes sont peu efficaces pour se chauffer. Un insert va améliorer les performances. De plus en plus de consommateurs font le choix d’un poêle, relié à un conduit de fumée adapté. Son installation est effectivement moins contraignante. A savoir que les poêles à granulés sont automatiques et demandent une alimentation électrique. Il existe aussi d’autres poêles modernes, en fonte par exemple, dont les rendements sont élevés, les émissions faibles et l’autonomie importante.

Dans tous les cas, il faut utiliser du bois de chauffage bien sec, dont le taux d’humidité est inférieur à 20%. Car les bois humides polluent plus lorsqu’ils brûlent, tandis que les bois de récupération sont à proscrire.

Dans le jardin

Arroser avec de l’eau du robinet ou de l’eau de pluie ?

La deuxième solution est évidemment la meilleure. Il faut juste penser à installer une citerne, à la convenance de son choix. Il en existe de 200 litres et bien plus. Certains font même le choix d’un réservoir enterré de 5.000 litres. Si celui-ci est équipé d’une pompe, la citerne pourra alimenter un réseau d’arrosage automatique. Une solution astucieuse quand on sait qu’un toit de 100 m2 à Paris reçoit 65 m3 d’eau, ou 110 m3 à Brest… L’Ademe table sur une moyenne de 15 à 20 litres par mètre carré pour arroser un jardin.

D’autres astuces existent pour économiser l’eau : arroser au pied des plantes le soir et choisir des plantes qui résistent à la sécheresse.

Dans toute la maison

Du gaz, de l’électricité ou du bois pour chauffer ?

Il y a d’abord les énergies fossiles, c’est-à-dire le fioul, le gaz et le propane. Ce sont des combustibles qui émettent des polluants et du CO2 en brûlant. Pour sa part, la production d’électricité émet peu de CO2. Et puis, il y a le bois dont le prix est très attractif, mais varie selon les régions. C’est une énergie neutre. Le seule souci est d’avoir assez de place pour stocker bûches, granulés et plaquettes.

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